Mawissa : « En signant à Monaco, j’ai fait le bon choix »

Chistian Mawissa a bouclé son premier exercice sur le Rocher et est parvenu à faire son trou au sein de l’effectif pléthorique de l’AS Monaco. Avec 27 matches au compteur, il a réalisé une saison encourageante et s’est confié à Nice-Matin à ce propos, quelques jours après son entretien donné à Actufoot. L’ancien Toulousain a assuré en avoir pris plein les mirettes lors de son arrivée : « En début de saison, c’était la découverte pour moi. Quand j’arrive, je suis ébloui par les infrastructures. Je n’avais jamais vu ça. » Il lui a aussi fallu du temps pour s’adapter et se mettre au niveau : « Quand je suis arrivé, les deux premiers mois, c’était franchement compliqué mentalement. » Mais aujourd’hui, il ne regrette pas : « En signant à Monaco, j’ai fait le bon choix. »

Le déclic a eu lieu le 29 janvier, lors de la confrontation face à l’Inter, où il s’était fait expulser après 12 petites minutes de jeu : « Quand je jouais, c’est vrai que je faisais des petites erreurs. Ce rouge a été comme un choc. C’est-à-dire que quand tu rentres chez toi, tu te poses mille questions. Tu te dis que tu vas devoir mettre les bouchées doubles si tu veux atteindre tes objectifs. Je me suis dit qu’il y avait encore beaucoup de travail pour atteindre le niveau des mecs en face. Les Bastoni. Thuram et Lautaro Martinez ce sont des machines, des tops joueurs mondiaux. »

Hütter lui a maintenu sa confiance

L’international Espoirs a rapidement compris la nécessité de se professionnaliser jusque dans les moindres détails : « Ça concerne toute la préparation invisible, mon hygiène de vie à l’extérieur. J’ai pris un cuistot pour mieux manger. Je me suis couché plus tôt et le préparateur mental du club m’a aussi beaucoup apporté par rapport à mes sautes de concentration. J’en ai également un autre en dehors du club. Avec Damien Perrinelle. on a aussi fait des séances spécifiques pour les défenseurs en complément. C’était spécialement pour moi. On a répété par exemple certains gestes. Tout ça a porté ses fruits. »

La confiance de son entraîneur Adi Hütter lui a été précieuse : « Il a été dans la pédagogie. Par exemple, après mon rouge à Milan, il m’a dit que je devais apprendre de cette erreur. Mais il m’a aussi secoué à l’entraînement et c’est normal. J’ai besoin de ça aussi parfois. Quand on traverse des périodes chaudes, quand il faut gagner des matches, je ne peux pas me permettre de rater des passes bêtes et d’avoir une forme de déconcentration. C’est énervant et je le comprends. C’est surtout dans ces moments-là qu’il m’a secoué. Mais on s’entend bien et on a une bonne relation. Comme il l’a dit, il souhaite m’aider à me développer. Le fait qu’il m’ait fixé en défense centrale après mon erreur à Milan m’a aidé à rebondir. »

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