Saison 2005-2006

Président : Michel Pastor
Entraîneur : Didier Deschamps, puis Jean Petit, puis Francesco Guidolin
Capitaine : Gaël Givet
Joueur le plus utilisé : Lucas Bernardi
Meilleur buteur : Javier Chevanton – 11 buts
Championnat : 10e
Après une saison 2005 quelque peu décevante au regard des moyens mis à sa disposition, Didier Deschamps ne possède plus toutes les latitudes en matière de transfert et voit sa marge de manœuvre diminuer. Échaudé par les échecs du recrutement à l’international, la « Dèche » concentre son marché sur des joueurs adaptés au championnat avec Kapo, Sorlin et Meriem. Au rayon départ, Kallon peu apprécié par Deschamps est prêté tandis que Nonda et Rodriguez s’en vont.
L’entame de la saison est désastreuse. Avec une élimination au tour préliminaire de la C1 et quatre défaites en sept rencontres, Deschamps décide de jeter l’éponge avant que la direction ne choisisse de le limoger. Jean Petit prend alors l’intérim le temps que le duo Pastor/Brianti ne trouve un titulaire au poste. Alors que plusieurs candidats de renom, dont l’argentin Ramon Diaz, sont sur la liste, le choix final se porte sur le moins connu de tous, l’italien Francesco Guidolin.
Le choc psychologique fait son effet puisque l’ASM obtient de nouveau des résultats plus décents entre octobre et décembre. Guidolin en profite pour jauger son effectif et fait beaucoup tourner, instaurant une concurrence saine, avant finalement de trancher au mercato d’hiver. Maoulida et Sorlin, jugés logiquement trop justes, quittent le club après six mois seulement. Evra qui n’a pas digéré le départ de Deschamps saute sur l’occasion Manchester, tandis qu’Adebayor et son mauvais état d’esprit sont poussés vers la sortie. Au rayon des arrivées, Guidolin fait venir deux compatriotes en nette perte de vitesse, Vieri et Di Vaio.
Malgré la bonne dynamique de fin d’année civile et le réajustement dans l’effectif, Monaco en seconde partie de championnat perd plus souvent qu’il ne gagne. Avec Maicon et Dos Santos sur les ailes, la défense se révèle trop friable tandis que l’animation offensive n’est pas au beau fixe avec les décevants Meriem et Kapo. Il faudra toute la hargne de Bernardi et une paire Di Vaio / Chevanton de plus en plus performante pour éviter à Monaco d’enchaîner les défaites.
Avec une place de 10e et 13 victoires pour 13 nuls et 12 défaites, le bilan s’avère moyen à tous les points de vue.
Coupe de la Ligue : éliminé en demi-finale
Après un début de saison tumultueux, l’arrivée de Guidolin permet de retrouver des résultats plus décents, et c’est avec une nouvelle dynamique que l’ASM entame la compétition, permettant au club d’éliminer fin 2005 Dijon et Lille à domicile.
Après la trêve, les nouveaux réajustements effectués au mercato d’hiver font de Monaco une équipe encore en chantier. Les résultats sont à nouveaux en dent de scie mais le l’ASM vient chercher à Toulouse avec beaucoup d’opportunisme et de chance sa qualification pour les demi-finales de la Coupe de la Ligue.
De nouveau en difficulté sportive, Monaco encore en course en Coupe de l’UEFA et luttant pour ne pas perdre pied en championnat doit accueillir sa bête noire Nice pour le compte des demi-finales de la compétition. L’ASM est solidaire et combative mais n’arrivera jamais à trouver la faille. En toute fin de rencontre, la sanction imméritée tombe avec un but de Ederson. Monaco loupe une finale de coupe pour la troisième fois en deux saisons.