La Fédération Française de Football a publié son classement annuel des performances des centres de formation des clubs professionnels français et évalué leur efficacité. Quatrième la saison dernière après être tombé du podium, l’AS Monaco remonte sur la boîte, à la troisième marche, au profit de l’Olympique Lyonnais. La moyenne de l’ASM augmente, puisqu’elle passe de 3,8/5 à 4/5. Devant l’ASM, le Stade Rennais se maintient en tête du classement tandis que le Paris Saint-Germain, passé devant Monaco en 2024, poursuit sa progression.
Revue de détail des cinq critères qui servent à l’évaluation des structures de formation dans l’Hexagone.

Professionnalisation
Ce critère comprend les joueurs U16 à U23 sous contrat professionnel dans les deux premières divisions des dix premiers pays au classement UEFA ainsi que le National. Sur cette première condition, l’ASM empoche le maximum d’étoiles (5), comme lors des quatre exercices précédents.
Temps de jeu en équipe première du club formateur
Ce critère comptabilise le temps de jeu par minute avec le club formateur et pour toutes les compétitions officielles auquel il prend part. Le nombre de minutes est multiplié par un coefficient qui va décroissant à mesure que le joueur avance en âge. Le score de l’ASM est en forte hausse, passant de 2 à 3 étoiles, comme Rennes, dont le score a sévèrement chuté, et Paris.
L’utilisation en forte progression de Maghnes Akliouche (1762 à 3301 minutes) et d’Eliesse Ben Seghir (452 à 2512 minutes)et celle restée constante de Soungoutou Magassa (1432 contre 1399 minutes) contribuent à cette augmentation de la note de l’ASM. Les 377 minutes en cumulé de Lucas Michal et de Saïmon Bouabré ont aussi pu être utiles.
Sélections nationales
Ce troisième critère, qui recense le nombre de rencontres internationales, indifféremment de la nation représentée, voit l’ASM progresser là aussi. Le club de la Principauté passe de 4,5/5 au maximum, comme les équipes de devant. Les internationaux sont en effet légion à quitter le Rocher lors des trêves internationales et l’ASM a aussi recruté en post-formation en ce sens. Il faudra toutefois surveiller cette tendance car on peut observer un creux générationnel avec les deux dernières générations, qui ne comptent aucun représentant en U16 et U17 français, notamment.
Pour une lecture plus rapide, la notation sur les 5 dernières saisons : https://t.co/vP71dvKTHh pic.twitter.com/QPZAbkc1hX
— AlyumdrA 🇮🇩 (@AlyumdrA) June 17, 2025
Scolarité
Il s’agit du nombre de diplômes obtenus au sein des centres sur l’année. Même s’il s’agit d’un critère hors football, il est évidemment essentiel dans le cadre d’une formation qui s’étend sur une grande partie de l’adolescence jusqu’au début de l’âge adulte, et l’ASM y attache une importance toute particulière. C’est toutefois un point noir dans la notation de cette saison. Alors que Monaco se maintenait à 4/5, son évaluation a chuté de façon notable (2,5)
Représentation européenne
Ce dernier critère est un peu plus englobant puisqu’il permet notamment de considérer les joueurs qui ont eu une convention de formation d’un an minimum mais qui n’évoluent plus nécessairement au club. Sur ce point, l’ASM voit sa notation monter à 4,5/5 cette année.