Avec un seul but inscrit cette saison en sept rencontres, contre Metz, Mika Biereth est bien loin de son rendement de la saison passée (13 buts en 19 matches). Une période difficile de laquelle il espère sortir plus fort, comme il l’a confié en conférence de presse avant Manchester City : « Il est toujours important de se rappeler que dans le football, tous les joueurs mais spécialement les jeunes connaissent parfois des périodes où tout va très bien, et d’autres où les choses sont plus difficiles. Je pense qu’en ce moment je traverse une de ces phases plus compliquées où en tant qu’attaquant c’est moins évident au niveau de la confiance. Mais je crois que dans cette situation il faut savoir se réfugier dans le travail et garder le cap. »
Le Danois a eu beaucoup moins d’occasions de marquer et ne parvient pas à être trouvé dans les bonnes zones. Pour autant, il ne se renvoie pas la faute sur ses partenaires : « Je n’ai pas eu énormément d’occasions de marquer dernièrement, mais c’est l’un des points sur lesquels j’essaye de faire mon autocritique, et je dois régler cela moi-même. »
Indéniablement, son rôle avec Folarin Balogun est différent de celui qu’il avait Breel Embolo, qui lui laissait toute la lumière : « C’est un peu différent de la saison dernière, parce que Breel (Embolo), avec qui j’avais une très bonne connexion sur comme en dehors du terrain, a quitté le club. Il reste de très bons attaquants et nous sommes tous très complémentaires, mais je pense que cela va prendre un peu de temps pour que cela fonctionne. »
Les buts, c’est comme les bus à Londres. Quand un arrive, les autres suivent
Mika Biereth, sur sa période difficile
Biereth a aussi conscience d’être davantage surveillé depuis son arrivée sur le Rocher, où il a affolé les compteurs : « Me concernant, sur les occasions que je pouvais me procurer la saison dernière, je crois que c’était un peu nouveau pour l’équipe de jouer avec un avant-centre comme moi. Les yeux ont rapidement été rivés sur moi, ce qui représentait un gros changement. J’y suis plus habitué maintenant, mais peut-être que les adversaires me connaissent mieux aussi, donc il faut que je m’adapte, tout simplement. » Avant de se laisser aller à une comparaison plutôt amusante, qui rappellera celle du ketchup de Cristiano Ronaldo : « Les buts, c’est comme les bus à Londres. Quand un arrive, les autres suivent, donc je ne suis pas inquiet. »
Ce qui est certain, c’est que l’ASM aura bien besoin de Biereth à son meilleur niveau pour espérer rivaliser avec Manchester City, mercredi, en Ligue des champions : « J’ai le sentiment que nous sommes vraiment forts à la maison, et le match de demain est une nouvelle opportunité de le montrer. Nous avons de très bons joueurs, et si nous jouons ensemble au maximum de nos capacités, je pense qu’on peut vivre une belle soirée, d’autant qu’il y a une atmosphère vraiment spéciale en Ligue des Champions ».
Et celui qui, à son arrivée, disait être « un Haaland ou un Kane en moins bon », va affronter le premier : « En tant que jeune joueur, je pense pouvoir beaucoup apprendre en observant un tel attaquant au sommet de son art. Demain, lorsque je serai sur le terrain avec lui, je serai curieux de voir comment il se comporte, mais j’ai aussi hâte de me mesurer à un joueur de ce niveau. »