Avant le choc face à l’Olympique de Marseille, Folarin Balogun a donné un entretien au journal L’Équipe. En pleine confiance, l’attaquant américain semble avoir enfin trouvé ses marques à l’AS Monaco et veut marquer les esprits : « Quand je joue pour un club, le minimum est que je fasse au moins une bonne saison. (…) Je veux vraiment faire une grosse saison. »
L’ancien joueur d’Arsenal a notamment évoqué l’arrivée de Sébastien Pocognoli sur le banc pour justifier cette renaissance : « L’arrivée du coach a bénéficié à plusieurs joueurs. Avec les adjoints, comme Kevin (Mirallas), il a voulu immédiatement générer beaucoup d’assurance chez les attaquants. Cet apport a été très positif. (…) Quand on travaille avec un coach plus jeune, parfois il a des idées plus modernes dans lesquelles nous, au sein des jeunes générations, on se reconnaît davantage. »
Il préfère jouer seul en pointe
Balogun a notamment expliqué que Pocognoli leur donnait plus de confiance : « La façon dont il vient nous encourager aux entraînements n’est pas la même non plus. (…) Il suffit parfois de petites choses pour créer un déclic. C’est un coach très intelligent. C’est encore tôt pour voir les effets de son travail, mais on est tous derrière lui. »
Le n°9 monégasque se sent aussi plus à l’aise tactiquement depuis l’arrivée du Belge, car cela lui permet d’évoluer seul en pointe : « Il (Pocognoli) veut jouer différemment, avec un seul attaquant le plus souvent, contre deux avec Adi (Hütter). (…) C’est comme ça que j’ai le plus joué. Pour moi, c’est plus naturel de jouer seul. »
Paradoxalement, ce n’est pas de cette façon qu’il a été formé à Arsenal : « On travaillait surtout sur l’aspect technique à Arsenal. Après, j’ai dû me réinventer un peu parce qu’on ne m’avait pas appris à jouer en pointe. Je n’ai joué qu’ailier. C’est pour ça que je dirais aujourd’hui que je suis un attaquant peu orthodoxe. Mes objectifs étaient toujours de faire des passes décisives. »
