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Que risque Axel Disasi pour sa sortie sur l’arbitrage ?

Mercredi soir, la commission de discipline de la LFP a rendu son verdict concernant les suspensions à venir. Si aucun Monégasque n’a été mentionné dans ce communiqué, cela ne signifie pas pour autant qu’Axel Disasi passera entre les gouttes. Le défenseur central de l’AS Monaco pourrait payer cher son coup de sang contre l’arbitrage dimanche soir : « Je suis désolé mais sur les 15 dernières minutes, l’arbitre était pour Marseille », avait-il déclaré au micro de Prime Video au coup de sifflet final.

Un propos qu’il a légèrement adouci par la suite en zone mixte, sans doute par crainte de se faire rattraper par la patrouille, même si cela ne risque pas de changer grand chose à son cas : « Certes mes mots étaient virulents, maintenant que je suis un peu plus froid… L’idée ne change pas mais les mots sont plus apaisés. Ça reste mon avis. Tout le monde a vu les images, je reste persuadé que sur cette dernière action (la faute de Fofana sur Payet), il n’y a pas faute. »

Si la commission de discipline ne s’est pas prononcée sur le cas du Monégasque à l’occasion de sa dernière réunion, c’est parce qu’il faudra attendre la probable saisine du Conseil National de l’Ethique, comme c’est de coutume dans ce genre de situations. Les derniers dossiers de ce type peuvent d’ailleurs donner des indications sur la potentielle sanction qui pourrait toucher Axel Disasi.

Les précédents

Antoine Kombouaré est le dernier exemple en date. L’entraîneur nantais s’était senti lésé après la rencontre face à Nice (1-1, le 23 octobre) et avait explosé après la rencontre : « Comment voulez-vous que l’on respecte les arbitres, comment voulez-vous que l’on respecte ces types ? (…) À la mi-temps, quand je revois les images je me dis que, soit j’ai de la merde dans les yeux, soit c’est (le quatrième arbitre) un voyou, un menteur. » Pour ses propos, l’entraîneur des Canaris avait écopé de trois matchs de suspension dont deux avec sursis.

Pour ce qui est des joueurs, il faut remonter à la saison dernière, avec notamment Quentin Bernard, le défenseur d’Auxerre, qui avait estimé que « des professionnels avaient été arbitrés par des amateurs » à l’occasion d’Auxerre-Toulouse (1-2, le 19 mars 2022). Il avait ensuite pesté contre Stéphanie Frappart, l’arbitre de la rencontre, coupable selon lui d’avoir « niqué la fête ». Pour cette sortie, Bernard avait également eu trois matchs de suspension dont deux avec sursis.

Un peu plus tôt dans l’année, Marco Verratti avait eu une sanction un peu plus clémente, après avoir laissé libre cours à son ras-le-bol à l’issue de Nantes-Paris (3-1, le 19 février 2022) : « Je pense que les arbitres doivent prendre leurs responsabilités parce que là on s’est fait chier dessus par l’arbitrage ». Le milieu italien du PSG avait bien eu un match de suspension ferme mais seulement un seul avec sursis.

En revanche, la sanction prise cette saison à l’encontre de Jean-Pierre Caillot, le président de Reims, était nettement plus forte, écopant de trois mois et demi de suspension, jusqu’au 31 décembre 2022. Un cas toutefois un peu différent, puisqu’il avait exprimé ses griefs directement à l’arbitre, comme il l’avait reconnu par la suite devant les caméras : « Quand j’ai dit à la fin à l’arbitre qu’ils étaient nuls, il l’a noté dans son calepin, donc je serai sûrement suspendu pour cela. » Et longuement.

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