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Diatta : « Longtemps que je ne me suis pas senti dans une telle forme »

Krépin Diatta va disputer sa première Coupe du monde avec le Sénégal. L’ailier de l’AS Monaco a confié ses espoirs pour cette édition au site de la Ligue 1 et explique ne pas avoir craint de la rater en raison de sa blessure : « Le Mondial était encore loin, il y avait du temps pour me remettre. La déception était d’abord avec l’AS Monaco car nous étions en plein dans la saison (novembre 2021), et je savais que j’en aurai jusqu’à la fin de la saison. Il y avait de l’amertume. Ce qui m’a fait le plus mal a été de venir voir les matchs de mon équipe sans pouvoir aider mes coéquipiers. »

Une revanche aussi pour lui, qui avait raté la CAN 2022 remporté par son pays : « Mon objectif était d’être présent au début de la préparation de l’AS Monaco pour la saison 2022/23. Et j’y suis parvenu. Pour cela, le club m’a beaucoup aidé et j’ai mis toutes les chances de mon côté en travaillant sans relâche. » Avant d’aller défendre ses chances avec le Sénégal, Diatta avoue être en très grande forme : « Je me sens très bien. Cela fait même longtemps que je ne me suis pas senti dans une telle forme ! Je dirais que je reviens au niveau où je souhaite évoluer. »

Diatta a aussi pu compter sur le soutien moral du sélectionneur Aliou Cissé, qui le tient en haute estime : « Lorsque j’ai été blessé, il a été le premier à m’appeler pour prendre de mes nouvelles. Il m’a dit :  » Nous allons essayer de gagner la CAN pour toi parce que tu as tout fait pour l’équipe lors des qualifications « . Donc nous avons une belle relation tous les deux. C’est lui qui m’a lancé en sélection, je lui dois beaucoup ! Depuis la CAN, il prend souvent de mes nouvelles pour savoir comment je me sens, si tout se passe bien pour moi. »

Désormais, il y aura deux Monégasques a défendre les couleurs du Sénégal, puisque Ismail Jakobs a finalement adopté la nationalité sportive du pays africain : « Son intégration a été bonne car le groupe est accueillant. Je l’ai prévenu que ça serait facile pour lui, qu’il n’avait pas à s’inquiéter. Et il a rapidement pu s’en rendre compte, car tout ce que je lui avais dit s’est ensuite vérifié. Le seul problème a été celui de la langue… Quand nous sommes entre nous, nous aimons bien parler le wolof. Alors j’essaie de lui traduire. Sa première titularisation en sélection a confirmé tout cela, puisqu’il a réussi une passe décisive et un super bon match (1-1 face à l’Iran en septembre). »

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