Accroché par Nantes en fin de match dimanche, Monaco multiplie les scénarios où l’équipe perd le fil en fin de match. En conférence de presse, Axel Disasi a reconnu qu’il était compliqué de positiver après ce match nul : « C’est compliqué de sortir du positif. On a laissé échapper des points dans cette course au podium et ça été compliqué. Il faut vite se remettre la tête à l’endroit car on a un adversaire compliqué à manœuvrer qui nous attend dimanche et on a vite switché dans nos têtes. La semaine d’entraînement a été bonne. »
Lorient est l’une des belles surprises de cette saison en Ligue 1 et le match aller avait notamment vu Monaco se faire remonter de deux buts en quelques minutes. La méfiance est de mise du côté des Rouge et Blanc : « Ils ont perdu des joueurs importants cet hiver mais leur philosophie est toujours la même, comme Chrislain (Matsima) nous l’a dit. Ce sont toujours des matchs disputés. Vito (Mannone) qui était ici aura à cœur de faire un gros match. C’est toujours le cas quand on joue contre son ancien club. Il est toujours difficile de manœuvrer ces équipes valeureuses et habiles en transition, on l’a vu quand ils ont tenu en échec Marseille. »
Si Monaco marque beaucoup de buts, il faudra surtout essayer d’en encaisser moins. C’est un effort collectif que demande Disasi : « Quand on regarde les deux derniers matchs, on a encaissé des buts évitables et là où on était performants, sur coups de pied arrêtés. C’est à nous de trouver des solutions et on en discute. On veut régler ça. Sur les prochains matchs, ce sera l’objectif de concéder moins de buts et ça doit impliquer tout le monde. Les défenseurs, les attaquants et les entrants. On doit aussi se mettre à l’abri lorsqu’on a l’occasion de le faire pour tuer les espoirs de nos adversaires. »
Monaco est toujours ambitieux
Dans ce sprint final, Monaco n’est pour l’instant pas l’équipe la mieux placée mais Disasi se veut confiant, même s’il reconnaît que finir quatrième n’est pas souhaitable : « Finir quatrième serait un échec, car le discours des dirigeants et du coach c’est d’aller vers le haut. C’est à nous de répondre présent sur le terrain et il n’y a pas de pression à se mettre. On est dans les clous et il reste huit matchs pour définitivement remplir les objectifs de la saison. »
Même si l’international français conçoit que les concurrents directs de Monaco avancent vite, il reste positif sur une possible remontée au classement : « Je suis souvent optimiste. J’ai confiance en mon équipe et sur les deux dernières saisons, on a déjà montré qu’on pouvait être très performants sur la fin. Toutes les performances passées me font dire qu’on peut réitérer ça. Mais toutes les saisons ne se ressemblent pas et on peut finir deuxième comme quatrième. L’expérience, comment gérer les émotions, ça peut être un gros avantage pour nous, malgré des concurrents qui ont des belles armes. »
Et le défenseur central d’assurer que le groupe est désormais bien conscient de ce qui se joue : « Après le contrecoup de l’élimination en Europe, on a eu un mois de mars assez compliqué. Mais je n’ai pas senti l’équipe vaciller psychologiquement ou lâcher prise. On est tous conscients des enjeux. On a pour ambition de finir le plus haut possible et cela passe par une implication quotidienne aux entraînements. Il n’y a pas de relâchement, bien au contraire. Après la trêve, beaucoup ont pris conscience que l’issue pouvait être belle. »
