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Clement sur son avenir : « C’est aux dirigeants de décider »

Philippe Clement était fataliste après l’échec de l’AS Monaco à se qualifier pour une compétition européenne. L’entraîneur asémiste sait que cet échec risque de lui coûter sa place sur le banc de l’ASM, comme en a témoignés sa réaction en après-match au micro de Prime Video : « Je ne sais pas si je serai encore là, c’est une question pour les dirigeants. J’ai encore une année de contrat. Il y a quelques semaines, tout le monde était très content de travailler ensemble. Les dernières semaines nous avons tout perdu, et beaucoup trop de points. »

L’ancien coach du Club Bruges a voulu montrer qu’il tenait à ce club et ne se dédouane pas de ses responsabilités dans l’échec de cette saison : « C’est aux dirigeants de décider de ça. Je ne suis pas quelqu’un qui fuit ses responsabilités. J’aime ce club et le travail avec tout le staff et les joueurs. De temps en temps, on a fait des erreurs et j’ai fait des erreurs. Et à cause de cela, nous ne sommes pas en Europe. »

« J’ai travaillé avec tout mon cœur, tout le temps. »

Le technicien belge va d’abord essayer de digérer sa déception avant de réfléchir à sa situation personnelle, même s’il sait qu’il n’a plus forcément les cartes en main pour défendre son bilan : « C’est important de prendre quelque jours pour digérer cet échec. J’ai travaillé avec tout mon cœur, tout le temps, et c’est maintenant aux dirigeants de décider si c’est satisfaisant pour le futur afin de continuer à travailler ensemble. »

Enfin, Clement a également été interrogé sur la mise à l’écart de Jakobs et a réagi aux communiqués des supporters qui dénonçaient le manque de professionnalisme des joueurs : « J’ai sanctionné dès que j’ai su des choses, comme la semaine dernière. Mais ce n’était pas le Club Med ici. Ils ont beaucoup travaillé mais ce n’était pas assez. (…) Physiquement, nous étions prêts aujourd’hui. Si tu ne travailles pas bien pendant l’année, c’est impossible de jouer avec cette intensité comme ce soir. »

Mais Philippe Clement sait que les principaux maux de son équipe résidaient dans l’aspect mental et il reconnaît sa responsabilité : « Les dernières semaines notre niveau n’était pas suffisant pour prendre un ticket européen. Je suis très déçu de ça, car de décembre à février, tout le monde parlait positivement de Monaco et nous étions l’équipe qui prenait le plus de point. Nous avons chuté de niveau après Leverkusen et Lens. Ce sont des choses mentales et c’est ma responsabilité de changer cet état d’esprit et je n’ai pas assez réussi. »

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