Kehrer : « Nécessaire d’avoir des mots forts pour régler certaines choses »

L’AS Monaco a atteint son objectif de cette fin de saison, en se qualifiant pour la prochaine Ligue des champions. Les Monégasques, par la voix de Thilo Kehrer sur RMC Sport dans l’émission « Stephen Brunch » dimanche, se sont dits « très contents » et « soulagés ». Et la décompression a été grande pour fêter ça. « Ma voix a souffert un petit peu, a plaisanté le vice-capitaine de l’ASM. Quand on travaille dur et qu’on atteint les objectifs, il faut célébrer fort aussi. »

Elle traduit aussi une certaine pression en interne, qui avait été notamment poussée par Dmitry Rybolovlev ces dernières semaines : « La pression vient plus de l’intérieur, on se fixe des objectifs. Avant le début de la saison, on en parlait tout le temps de cette qualification en Ligue des champions pour la saison prochaine. La pression vient plus de là et moins de l’extérieur mais en tout cas, on est très ambitieux. »

Des réunions « productives » avec le Président Rybolovlev

Le défenseur central a reconnu que tout n’avait pas été simple, comme les résultats irréguliers ont pu le traduire, ce qui a poussé à faire des réunions pour mettre certaines choses à plat : « Dans la saison, on a eu des hauts et des bas et de temps en temps, il est nécessaire d’avoir des mots forts pour régler certaines choses. On n’était pas contents des résultats, notamment au Havre (1-1, le 26 avril), où on savait qu’on devait faire mieux au niveau de la performance. Il fallait prendre les trois derniers matches et les jouer comme des finales. »

L’ancien joueur du PSG a aussi évoqué un aspect du fonctionnement en interne peu connu : « Avec notre président, on a régulièrement eu des réunions pour parler, optimiser certaines choses et aligner tout le monde. Ce n’est pas comme ça dans tous les clubs et je trouve cela productif. On sent que même autour des joueurs, du staff, les gens sont impliqués. Ils sont partie prenante des ambitions, des résultats, de ce qu’on fait. Tous les gens du club se sentent impliqués. (…) C’est ce qui est spécial à Monaco. »

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