Peu avant la fin de la saison, la DNCG, par l’intermédiaire de son président Jean-Marc Mickeler, avait prévenu les clubs professionnels du championnat de France que l’examen de leur bilan financier serait bien plus draconien que d’accoutumée. Il leur avait notamment demandé de ne pas inscrire le moindre revenu concernant les droits TV, alors très incertains en raison du litige opposant la Ligue de football professionnel à DAZN, le diffuseur de huit des neuf affiches par journée, ce qui pourrait mettre plusieurs clubs de L1 en grande difficulté.
Du côté de l’AS Monaco, Thiago Scuro s’est voulu rassurant, même s’il reconnaît que la situation n’est pas non plus idéale : « On ne sait toujours pas ce qu’il en sera, ce qui n’est pas confortable, évidemment. Je veux adresser mes compliments à notre équipe commerciale. On a réussi à augmenter nos revenus commerciaux, on a vu notre affluence au stade augmenter de 23 %. Toute cette augmentation de revenus nous permet de couvrir une partie des pertes. On peut garder le même budget, ç’a été approuvé par le président, en absorbant l’impact des droits TV. Mais il ne faudrait évidemment pas que ça arrive chaque saison. Il y a une limite. »
Outre l’augmentation de ses revenus commerciaux, l’AS Monaco a pu accueillir telle une bouffée d’air frais les quelque 60 millions d’euros reçus pour sa participation et ses performances en Ligue des champions. Et sa seconde participation de rang la saison prochaine devrait soulager de nouveau ses finances. Une rentrée d’argent qui permettra aussi de rester actif sur le marché des transferts : « Nous n’avons pas besoin de vendre pour acheter », a laissé entendre le Directeur général du club.