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Popovic évoque son passage à l’ASM et des « tentations difficiles à contenir »

Arrivé en Principauté en 2017 à l’âge de 17 ans, Boris Popovic a finalement pris son envol au Cercles Bruges, où il évolue depuis juillet 2021. Le défenseur central a évoqué sur DHnet son parcours sur le Rocher et la difficulté à rester concentré sur le métier de footballeur en raison des nombreuses distractions que l’on peut rencontrer à Monaco : « Quand tu arrives là-bas, tout est rose. Les difficultés arrivent par la suite avec les blessures, la concurrence incroyable et les tentations difficiles à contenir. »

L’ancien Rouge et Blanc admet sans ambage avoir profité de la vie en Principauté et explique que cette période lui aura au moins appris des choses : « Ce n’est pas une honte. Après, ce n’étaient pas des énormes erreurs. C’était juste quelques lacunes dans la préparation invisible et la préparation. J’appelle ça l’école de la vie. C’est grâce à cela que j’ai forgé mon mental et que je suis devenu rapidement adulte. »

Popovic a profité des conseils de Fabregas

Pourtant, Popovic n’aura jamais sa chance avec l’ASM, la faute à une concurrence féroce : « Tous les mecs sont bons. Il ne faut jamais rien lâcher. Des amitiés se tissent, mais sur le terrain, c’est chacun pour soi chez les jeunes. » Il révèle toutefois avoir eu de bons rapports avec Leonardo Jardim, l’entraîneur de l’époque : « J’ai débarqué l’année après que Monaco est allé en demi-finale de la Ligue des champions. Mbappé venait de partir. J’ai vite pris mes marques au sein du groupe pro. Leonardo Jardim m’appréciait. » 

Celui qui s’est désormais imposé dans la défense du club satellite de l’AS Monaco retient quelques personnalités du vestiaire de l’époque, notamment Cesc Fabregas : « Celui qui m’a le plus impressionné techniquement, c’est Fabinho. Physiquement, Tiémoué Bakayoko se démarquait. Cesc Fàbregas me donnait beaucoup de conseils. Au début, c’est impressionnant de partager des moments avec un joueur que tu admirais à la télé étant petit. Par la suite, ce complexe d’infériorité disparaît, car il faut gagner sa place. »

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