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Les perfs : Caio a mangé son chapeau

Impliqué sur les trois buts encaissés par l’AS Monaco, Caio Henrique a réalisé une performance erratique face à Lyon ce vendredi.

Flop : Caio HENRIQUE

La latéral brésilien a disputé sa troisième rencontre comme défenseur axial gauche. Il n’a quasiment pas réalisé d’interventions défensives décisives dans la zone de vérité et sa façon de défendre sur les trois buts adverses a été surtout très embarrassante. Il a été mis au supplice toute la rencontre durant. Et l’impossibilité d’apporter le surnombre offensivement ne peut pas rattraper son match.

Flop : VANDERSON

Il a été globalement absent des débats dans cette rencontre et franchement décevant. Peu protagoniste dans son couloir, il n’a pas non plus toujours bien défendu devant Jeffinho, qui n’est pourtant pas un client. Il a été averti après avoir fait étalage de toute sa frustration sur Lacazette (63e), ce qui démontre que le Brésilien n’était pas dans son assiette vendredi soir.

Flop : Ismail JAKOBS

Accrocheur, certes, mais il n’a pas été d’une grande aide pour Caio Henrique afin de maîtriser Barcola. Quant à son apport offensif, il est hyper limité, à l’exception de cette remise pour Golovin en seconde période. Il a aussi vu sa frappe repoussée par Lopes (17e) mais celle-ci était précédée d’un mauvais contrôle, ce qui n’aide pas. Techniquement, ses lacunes sont toujours aussi problématiques.

Top : Aleksandr GOLOVIN

Le Russe a montré une très grosse activité et un pressing constant dans cette rencontre même si son engagement s’est concrétisé avec un avertissement (31e). S’il n’a pas été toujours précis dans ses choix, comme lors de ce contre mal mené (26e) il a été un des animateurs de la bonne période monégasque. Sa demi-volée très pure a été la seule occasion asémiste en seconde période mais elle a été renvoyée sans ménagement par Lopes (54e). Remplacé par DIATTA (71e) qu’on a à peine vu.

les autres Joueurs

NÜBEL : dans la lignée de sa rencontre contre Lille, il a d’abord réalisé un bon arrêt sur une tentative de Lacazette (13e) avant d’avoir beaucoup de réussite sur une frappe de Cherki (20e). Il est globalement impuissant sur les trois buts encaissés, même s’il réalise un très bel arrêt sur la frappe de Cherki après sa roulette qui précède le deuxième. Une prestation rageante.

DISASI : sans être directement responsable de la déroute monégasque, il y a en quelque sorte ausssi participé, en se montrant parfois passif et pas complètement hermétique face aux assauts lyonnais. Il intervient devant Lacazette à deux reprises (83e, 84e) mais il laisse trop de champ à Cherki pour se retourner sur l’une des premières situations de l’OL (9e).

Lire le compte-rendu de la rencontre

MATSIMA : les décrochages de Lacazette l’ont beaucoup gêné en début de match car il a d’abord été tenté de le suivre avant de se raviser, se rendant compte que cela lui a souvent valu d’être aspiré et facilement effacé par le jeu en déviation du buteur lyonnais. Il a fini par sombrer lui aussi, même s’il a parfois réalisé quelques bonnes interventions. Précieux sur les corners offensifs de la tête, où il a sollicité Lopes à trois reprises, sans efficacité.

MATAZO : il a eu quelques bons moments en première période dans le cœur du jeu à la récupération, avec six ballons pris jusqu’à sa sortie après l’heure de jeu. Mais son incapacité à apporter quoique ce soit dans les séquences de possession de son équipe pose vraiment question. Remplacé par CAMARA (64e), qui n’a pas vraiment comblé les trous au milieu de terrain.

Voir aussi : la feuille de match

FOFANA : il a beaucoup tenté devant le but et a réussi à attraper le cadre à trois reprises et obligé Lopes à s’employer. Une bonne activité en première période notamment, où il a cherché à faire des différences en évoluant plus haut. Mais en seconde période, au plus fort de la tempête, il s’est effondré comme ses coéquipiers. Il comptait sept ballons récupéré lors de la sortie de Matazo à la 64e et ce nombre n’a pas évolué lors de la dernière demi-heure, ce qui témoigne de ses difficultés à être réellement impactant.

AKLIOUCHE : Il a essayé d’accélérer le jeu lors du premier quart d’heure et a crânement tenté sa chance en début de match (5e). Puis il s’est totalement éteint et a compté ses efforts au pressing. Remplacé par BEN SEGHIR (64e), que l’on n’a pas d’avantage vu.

Voir aussi : le match en chiffres

BEN YEDDER : pour son retour, il s’est immédiatement distingué, avec un pénalty obtenu après seulement quelques secondes qu’il ne s’est pas fait prier pour transformer. Il a aussi été habile dans les combinaisons dans la première demi-heure et a participé à l’effort collectif avant de disparaître des radars et de traverser la moitié de la seconde période comme un fantôme. Remplacé par EMBOLO qui n’a pas su peser (71e).

Philippe CLEMENT : son équipe a montré des bonnes choses pendant une demi-heure puis elle a lâché complètement après l’égalisation lyonnaise. La formation princière est aussi mal repartie en seconde période et il lui a fallu plus d’un quart d’heure pour réagir et tenter de corriger le tir. Mais il n’avait aucun plan B et Monaco s’est fait balayer par Lyon.

Photo : AS Monaco

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