L’AS Monaco et le FC Nantes ont fait le spectacle, mercredi, à l’occasion de la 10e journée de Ligue 1. Les Monégasques ont finalement eu le dernier mot malgré la résistance nantaise et ont surtout retrouvé un bel allant offensif, à défaut d’une efficacité qui aurait pu leur coûter cher, en particulier lors de la première période.
Le match n’a pas traîné pour s’emballer puisqu’après la transversale trouvée par Tabibou (5e), Mamadou Coulibaly a ouvert le score en faveur des Rouge et Blanc, parfaitement servi par Akliouche (1-0, 6e). L’ASM aurait pu faire le break mais Folarin Balogun s’est totalement déchiré sur une opportunité en or et cela a donné l’occasion aux Canaris de revenir une première fois dans le match, grâce à Guirassy (1-1, 19e).
Avant la mi-temps, les hommes de Sébastien Pocognoli ont repris l’avantage, cette fois Balogun ne manquant pas le cadre (2-1, 41e), mais là encore, les Nantais ont su réagir et ont profité d’un cafouillage de Philipp Köhn pour égaliser avant le retour aux vestiaires (2-2, 45e+6).
La deuxième période est repartie sur des bases tout aussi élevées, mais cette fois, les Monégasques ont été plus cliniques. Mamadou Coulibaly n’était pas loin de s’offrir un doublé mais a trouvé Lopes sur sa route (48e). Le troisième but monégasque a été l’œuvre d’Akliouche, au départ et à la conclusion d’une action parfaitement menée (3-2, 55e).
Le club de la Principauté a accentué son avance lorsque Golovin a marqué sur un service de Ouattara (4-2, 75e). L’ASM a pourtant été friable derrière et s’est fait peur, devant un Abline virevoltant qui aura fait très mal à l’arrière-garde et a été impliqué sur les trois buts nantais. C’est lui, qui est à l’origine de la réduction de l’écart de Mohamed que les Monégasques auraient pu regretter (3-4, 80e). En deux temps, Golovin a donné un avantage définitif à l’ASM en reprenant un centre de Fati (5-3, 90e+4).
Ce succès permet à Monaco d’enchaîner après sa victoire contre Toulouse et d’enclencher, peut-être, une bonne dynamique à quelques jours de la réception du Paris FC. L’ASM profite des résultats défavorables de Marseille, Lyon, Lens et Lille pour pointer à une inattendue 2e place au classement avec une seule longueur de retard sur le PSG.
