Performant contre Paris, Aleksandr Golovin retrouve des sensations avec l’AS Monaco : « Je me sens bien, surtout après ma longue blessure. Je sens que je suis en bonne forme en ce moment. Je suis content, mais je dois encore progresser et devenir meilleur chaque jour. Je ne pense pas être loin de mon meilleur niveau. Le coach m’aide beaucoup, on parle souvent et il me donne cette confiance justement, qu’il donne aussi à beaucoup de joueurs. Je ne dirais pas que j’ai encore atteint mon pic de forme, mais j’y arrive petit à petit. »
Le Russe a confié que le nouvel entraîneur Sébastien Pocognoli ne le ménageait pas pour qu’il soit capable de donner le meilleur de façon moins intermittente que ce qu’il a l’habitude de faire : « Il nous pousse à être meilleurs ! Non seulement moi, mais aussi les joueurs expérimentés, pour aider les jeunes notamment. Il veut qu’on soit plus réguliers sur le terrain et aussi en dehors, pour être une vraie équipe, une famille. Il me demande de me sentir plus libre sur le terrain, de moins réfléchir à certains aspects tactiques. Quand je joue avec plus de liberté, je joue mieux. »
S’il est le joueur le plus ancien de l’effectif, présent au club depuis 2018, Golovin n’est pourtant pas capitaine : « Je ne demande pas à être capitaine, a-t-il soutenu. On a décidé il y a deux ans que Denis Zakaria le serait, car il parle quatre ou cinq langues, il est très positif et le mérite plus que moi. » Mais le Russe fait partie des murs et se sent maintenant légitime en tant que taulier : « Je suis heureux et depuis deux ou trois ans, je me sens comme un leader. Je ne suis pas vraiment quelqu’un qui parle beaucoup dans le vestiaire. En cas de difficulté, je peux le faire, mais en général je préfère montrer l’exemple sur le terrain. »
Brest, l’un des déplacements les plus difficiles pour Golovin
Réputé pour être l’un des chouchous du président Dmitry Rybolovlev, l’ancien du CSKA Moscou a rapidement évoqué son lien avec son compatriote : « Que ce soit dans les périodes difficiles comme dans les bons moments, il est toujours présent et vient parler aux joueurs. Nous avons d’ailleurs souvent des réunions avec lui. C’est donc très important pour nous de voir que le Président est aussi impliqué et qu’il s’intéresse autant à la façon dont on joue. »
Vendredi, Monaco devra confirmer sa victoire contre Paris à Brest. Un déplacement piège selon Golovin : « J’ai déjà joué beaucoup de fois là-bas, surtout en hiver. Ce n’est jamais facile car il y a du vent, le terrain est petit, ils jouent souvent long. Honnêtement, c’est l’un des déplacements les plus difficiles en Ligue 1. Pour gagner, il faudra donc être à 100 %, car si nous ne sommes qu’à 95 %, on ne gagnera pas. »
Source : AS Monaco
