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« Kylian Mbappé pleurait tous les soirs » à son arrivée à Monaco selon son père

France Football a consacré un long entretien au père de Kylian Mbappé, Wilfrid Mbappé. Celui-ci est revenu sur les premiers pas de l’ancien Monégasque en Principauté auxquels il a pu assister en étant aux premières loges : « J’ai pris une année sabbatique pour l’accompagner. (…) J’étais là à tous les entraînements, ça faisait partie du deal de départ avec l’ASM, juste pour qu’il me sente aussi à proximité. »

Le champion du France 2017 a posé ses valises sur le Rocher à l’été 2013 mais l’acclimatation n’a pas été simple : « Avec les problèmes rencontrés au début à Monaco par Kylian, qui s’est retrouvé sur le banc, la situation était compliquée pour moi et pour lui. C’était son premier couac. Il pleurait tous les jours. Mais le plus dur, c’est qu’il n’y avait pas trop d’explication. Je me refusais à intervenir car je me mettais aussi dans la peau du coach, qui n’aime pas trop quand les parents s’en mêlent. »

C’est notamment en 2015 que les premières tensions sont apparues entre Mbappé et Monaco et tout particulièrement avec Bruno Irles, son entraîneur en U17, quitte à faire sortir de ses gonds Wilfrid Mbappé : « Cette solidarité de collègues, j’ai pourtant fini par l’envoyer balader quand j’ai vu Kylian s’enfoncer, a expliqué son paternel. Pour tenter de trouver une explication. Et une solution. » Bruno Irles, qui n’est pas expressément cité au cours de l’entretien, a été visé, par le passé, à plusieurs reprises par le clan Mbappé, qui a visiblement gardé quelques griefs envers l’ancien formateur de l’ASM. Un épisode qui continue de faire parler, à l’image d’un article du Parisien paru le mois dernier.

Dans un registre plus léger, Wilfrid Mbappé a également raconté les dessous de la première apparition de son fils chez les pros (à Caen, le 2 décembre 2015) : « Je lui ai dit : « Ne sois pas en retard ! » Il m’a répondu : « Ça fait dix ans que j’attends ce moment-là, je serai là deux heures avant ! » Il était le premier. Mais a laissé passer tous les autres joueurs pour monter dans le car. Quand on m’a rapporté l’anecdote, je lui ai demandé pourquoi. Il m’a expliqué : « Je ne voulais pas m’asseoir à une place qui était celle d’un autre. Je les ai tous laissés s’installer. Et me suis mis là où c’était dispo. » »

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