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Bunce : « Une plus grande attention sur ceux qui ont moins joué au Mondial »

Dans une interview donnée au journal Le Monde, James Bunce, le directeur de la performance de l’AS Monaco, a détaillé la gestion des joueurs partis au Mondial entre novembre et décembre : « C’est une situation nouvelle pour les clubs : gérer les conséquences d’une Coupe du monde en hiver. L’avantage pour notre staff est que les joueurs ont l’habitude de jouer tous les trois jours à cette période de l’année. Participer à un Mondial ne leur a donc pas causé d’énormes problèmes physiques. »

Le staff monégasque a eu des informations et des données en temps réel ou presque concernant ses joueurs : « Nous entretenons de bonnes relations avec les équipes nationales, ce qui nous a permis de partager toutes sortes d’informations liées à leur santé afin de prévenir les blessures musculaires. Nous sommes très satisfaits de l’état de forme dans lequel ils sont rentrés. Pendant la Coupe du monde, la Fédération internationale communiquait les informations liées aux performances individuelles des footballeurs. »

La question de la récupération est des blessures se pose également et James Bunce veille surtout au bon reconditionnement physique de ceux qui ont peu joué : « Les joueurs étant en bonne condition physique, notre préoccupation était de les exposer progressivement à l’intensité d’un entraînement et d’un match. Le danger est qu’ils rejouent trop rapidement. Si le corps subit un choc soudain, la probabilité qu’il se blesse augmente. Paradoxalement, les internationaux qui ont beaucoup joué pendant la Coupe du monde ne devraient pas avoir de problèmes. La plus grosse « alerte » concerne ceux qui ont moins joué pendant ce mois de compétition. C’est principalement sur eux que porte notre attention. »

Prendre la santé mentale au sérieux

S’il faut prendre soin des corps qui sont soumis au rythme effréné du calendrier, il faut aussi gérer la santé mentale des joueurs. Les mondialistes sont toutefois revenus de la Coupe du monde avec un état d’esprit positif : « Sur le terrain, ils sont comme des enfants dans une cour de récréation. Avoir des jours de repos leur a permis d’oublier la déception de l’élimination au Mondial et d’être prêts à relever les défis de la seconde partie de saison. L’expérience que nos joueurs ont vécue est vraiment positive. Ils ont aimé représenter leur équipe nationale, et je suis sûr que c’est l’un des moments dont ils seront le plus fiers. Ils sont tous revenus avec de l’énergie. »

Bunce rappelle que l’AS Monaco s’est renforcé dans ce domaine, avec notamment l’arrivée de deux psychologues du sport dans le staff, Emilie Thienot et Sophie Huguet, pour accompagner les joueurs dans cet aspect : « Nous prenons la santé mentale très au sérieux. Ces six derniers mois, nous avons investi dans ce secteur afin de nous assurer que les joueurs bénéficiaient d’un accompagnement avant et après un événement tel que la Coupe du monde. Cela les aide à endurer tout ce qu’ils doivent affronter en tant que sportifs de haut niveau. »

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