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Embolo : « C’était difficile de m’expliquer qu’il fallait faire une pause »

Contre Lille (0-0, le 14 mai), Breel Embolo a fait son retour sur les terrains après une absence de près de deux mois en raison d’une entorse à un genou. Une situation qui a été difficile à vivre pour l’attaquant de l’AS Monaco : « Ça a été un peu compliqué. C’était après un contact à Ajaccio (le 19 mars), où j’ai pu finir le match, puis je suis parti en sélection mais j’ai pu m’entraîner. J’avais quelques douleurs donc on a fait un contrôle et il a montré qu’il y avait quelque chose. Ça a choqué pas mal de monde que j’ai pu finir le match et m’entraîner deux-trois jours, et c’était difficile de m’expliquer qu’il fallait faire une pause. Mais il y avait cette responsabilité, qu’en cas de mauvais contact, cela aurait pu occasionner une plus longue indisponibilité. »

L’international suisse espère désormais tout donner en cette fin de saison pour aider son équipe à garder la quatrième place et il n’entend pas faire de la figuration : « Je suis très heureux parce que cette blessure est venu au mauvais moment, mais il n’y a jamais de bon moment pour une blessure. J’ai beaucoup travaillé, beaucoup poussé et j’étais très positif pour avoir la chance d’être là, pour revenir pour les derniers matchs. Je suis prêt et je suis là et je ne suis sur le banc pour être un mannequin. Je suis de retour pour aider l’équipe et je donne tout pour les deux derniers matchs. »

« On sait qu’on est dans un très grand club »

Breel Embolo

Embolo reconnaît que l’équipe a connu des trous sur le plan mental cette année : « On avait un but, on voulait aller le plus haut possible, et on savait que ce serait très difficile d’être en Ligue des champions. (…) Pendant longtemps on a été classés très près de là où on voulait. On a un peu lâché mentalement, on est une équipe jeune. » Pour Embolo, il faut désormais faire honneur au maillot : « On sait qu’on est dans un très grand club, qu’on a des supporters qui sont là, derrière nous, on représente quelque chose de grand et on a le devoir de toujours pousser. On doit montrer qu’on mérite d’être ici et qu’on mérite notre place. »

Un succès contre Rennes assurera une place européenne à l’ASM : « On a conscience que Rennes serait hors course. C’est très simple, mathématique. Il y a trois points en jeu et s’ils gagnent, ils passent devant. C’est une petite finale. On veut gagner contre tout le monde et c’est à nous de montrer notre caractère en tant que groupe pour aller chercher un résultat positif. » Le club de la Principauté est encore maître de son destin : « Ce qui est sûr, c’est qu’on a notre destin en main. On ne veut pas utiliser le mot « si » et on ne veut pas laisser de chances à nos adversaires. On part avec l’état d’esprit de gagner à Rennes. Et si Lille perd, ça nous fera du bien, et si Rennes perd, ce sera encore mieux. »

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