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Vanderson : « À Monaco, on m’a donné du temps »

Arrivé en Principauté en janvier 2022, Vanderson s’est vite adapté à sa nouvelle vie, et ses progrès lui ont notamment permis de devenir international brésilien en juin dernier. Le latéral droit s’est confié à L’Équipe sur ce qu’il a appris depuis son arrivée à Monaco. Il a d’ailleurs rendu hommage à Caio Henrique, gravement blessé la semaine dernière et qui sera absent pour au moins six mois.

« C’est cruel car Caio traversait une période vraiment spéciale, en club mais aussi avec la Seleçao. Il ne méritait pas ça car c’est un super professionnel, en plus d’être un super mec, s’est-il désolé. Je suis très reconnaissant de ce qu’il a fait pour moi. Caio a été très important. Il l’est encore aujourd’hui d’ailleurs. Il m’a accompagné partout et m’a expliqué ce que je devais savoir pour gagner du temps, sur et en dehors du terrain. C’est un ami, un vrai. »

« J’ai aimé travailler avec Philippe Clement »

Vanderson

Vanderson a expliqué qu’en France il y avait aussi du temps pour se développer en tant que joueur, au contraire du Brésil : « On a davantage le temps de travailler. En France, le calendrier n’est pas aussi serré qu’au Brésil. Là-bas, tout est basé sur les résultats, donc les entraîneurs qui jouent leur survie ne cherchent pas forcément à développer les jeunes joueurs. Ils doivent gagner pour ne pas se faire virer. À Monaco, on m’a donné du temps. C’est précieux. »

Il a aussi salué Philippe Clement qui a beaucoup compté dans sa progression et surtout dans l’aspect défensif : « Philippe Clément, avec qui j’ai aimé travailler, m’a beaucoup conseillé. On a développé des choses qu’on n’aurait pas pu travailler au Brésil, faute de temps. Je me sens plus consistant. J’ai aussi bossé ma concentration, l’aspect tactique et mon positionnement. »

« Cet échec nous donne encore plus faim »

Vanderson

Cette saison a bien mieux débuté pour l’AS Monaco que les précédentes, et la patte Hütter semble avoir rapidement pris. Les joueurs semblent unanimes avec le nouvel entraîneur, notamment sur la notion de plaisir : « C’est un processus qui ne fait que commencer mais pour l’instant c’est très satisfaisant. On joue bien, on joue vite, on se fait plaisir et les chiffres plaident en notre faveur. J’espère qu’on va rester en haut le plus longtemps possible. »

Vanderson est aussi revenu sur la fin de saison dernière délicate, qui semble aussi animer les joueurs d’un sentiment de revanche : « C’est difficile à expliquer. C’est le football. Parfois, ça roule dans le bon sens, et parfois tout va de travers. On a pourtant essayé, on s’est battus, mais les résultats ne tournaient pas en notre faveur et on a raté l’Europe. Cet échec nous donne encore plus faim pour réussir une belle saison. On a bien commencé, avec un nouveau coach, de nouvelles idées, et j’espère qu’on va atteindre nos objectifs. »

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