Les notes : Salisu à contre-temps

Radoslaw Majecki

Il n’est sans doute jamais naturel de mettre un gardien aussi haut après avoir encaissé trois buts, mais sa première période a été presque parfaite. Il a été battu à bout portant par Saka sur le premier but mais il a fait tout ce qu’il pouvait pour retarder l’échéance, remportant notamment deux face-à-face devant Gabriel Jesus (25^e, 28^e). Il a aussi été très propre sur ses autres prises de balles et s’est montré attentif jusqu’à cette passe ratée de Salisu et le jaillissement d’Havertz qu’il n’anticipe pas (78^e).

Aleksandr Golovin

Il est le Monégasque qui a posé la première banderille (9^e) et finalement la seule de la première période. Il a été placé dans un rôle un peu hybride en première période, comme relayeur gauche du 4-3-3, où il s’est souvent coltiné Odegaard en un contre un tout en devant aller presser comme pointe haute, et lorsqu’il était dans cette position, les espaces non compensés n’étaient pas de sa responsabilité. Repositionné dans un milieu à deux lors de la deuxième période, il a été intéressant pour fluidifier le jeu.

Mohammed Salisu

S’il a été plutôt solide dans le duel et dans l’impact, le défenseur ghanéen a montré des failles dans son placement et sur le plan technique qui le rendent coupable sur deux des trois buts. Il couvre le hors-jeu sur l’ouverture du score anglaise et sa passe molle pour Majecki à quelques mètres du but met tout le monde dans l’embarras et tue Monaco, qui avait encore une chance de revenir au score. Il est aussi pris de vitesse par Gabriel Jesus sur le premier face-à-face que Majecki sauve (25^e) et est mal aligné sur une autre situation ou Martinelli a été signalé hors-jeu à tort (41^e).

Soungoutou Magassa

Une mi-temps au mieux sur courant alternatif, et à ce niveau, cela ne pardonne pas. Il a parfois tenté de mettre de l’impact dans le duel, comme lorsqu’il commet cette faute tactique sur Saka qui annihile un contre (23^e), mais n’a pas récupéré beaucoup de ballons (2). Mais il a fait preuve de beaucoup de nonchalance et mis en danger l’équipe sur deux pertes de balles (4^e, 39^e) qu’Arsenal n’a pas su concrétiser. Sorti à la pause par Hütter, qui a changé de système.

Breel Embolo

Il a peiné à exister, surtout en première période, que ce soit dans la relation avec ses partenaires ou dans le pressing, qui n’était pas si haut et intense. Difficile à trouver, il n’a pas brillé techniquement mais le changement de système en seconde période lui a permis de faire un peu mieux sur quelques situations. Il s’est procuré une seule occasion, une frappe en pivot, sans trouver le cadre.

Eliesse Ben Seghir

Habitué à provoquer balle au pied et à le conserver, il n’a jamais pu imposer son jeu et sa vista et n’a que trop rarement fait souffrir ses vis-à-vis. Sa première période a été particulièrement difficile dans l’aspect défensif et le repositionnement tactique, car il n’a jamais vraiment fait les compensations quand Golovin se réaxait pour fermer l’intervalle et Odegaard s’est régalé en se glissant dans l’espace. Du mieux en seconde période offensivement mais pas suffisant pour sauver sa prestation.