L’AS Monaco a été efficace dans les deux surfaces pour l’emporter d’une courte tête contre Bodö/Glimt. Philipp Köhn s’est justement montré hermétique pour empêcher l’égalisation norvégienne.
TOPS

Philipp Köhn
L’ASM doit en grande partie à Philipp Köhn de ramener trois points de Norvège. Dominés, les Monégasques ont fait le dos rond et ont pu compter sur plusieurs arrêts décisifs du Suisse. Malgré un terrain fusant, il s’est interposé devant Berg (52e) et Högh (52e, 58e) puis devant Haugh (55e). Et quand il était battu, son poteau est aussi venu lui prêter main-forte (45e), tout comme Caio Henrique (47e). La baraka était avec lui.

Folarin Balogun
Une fois n’est pas coutume, l’Américain a été efficace. Il s’est offert son premier but en Ligue des champions et il est venu récompenser une prestation débordante d’envie. S’il n’a pas eu beaucoup de situations à se mettre sous la dent, il a en revanche beaucoup pesé sur la défense adverse, qu’il a beaucoup gênée par sa protection de balle dans le jeu dos au but. Il a fait énormément d’efforts pour aider ses partenaires dans le jeu sans ballon et dans les replis, grattant même quelques ballons.

Aleksandr Golovin
Le Russe a été replacé au cœur du jeu après le décalage de Teze dans le couloir droit et il s’en est bien sorti. Plutôt séduisant en première période, il a bien joué certains coups offensifs, tout en affichant un bon abattage dans le travail défensif, avec six ballons récupérés. Il a un peu baissé pavillon en seconde période sans jamais renoncer toutefois.

Thilo Kehrer
Le capitaine a fait preuve de constance dans cette partie, surtout au plus fort de la domination adverse. Il a été solide dans l’ensemble, particulièrement dans les duels, qu’il a majoritairement remportés (8/12). Malgré l’activité adverse, il a été rarement pris en défaut.

Mamadou Coulibaly
Il a dû faire sans son binôme habituel, Teze, mais il n’a pas pour autant semblé perturbé. Le milieu de 21 ans n’a pas commis d’impair. Il a fait preuve d’engagement et a dégagé une certaine solidité dans le duel (7/12 remportés) en plus d’avoir gratté 9 ballons. Il lui a manqué un peu de percussion, ce qui a donné une ASM avec des difficultés à se dégager.
FLOPS

Takumi Minamino
Le Japonais enchaîne les prestations difficiles. On l’a à peine vu sur le terrain même si on ne contestera pas sa débauche d’énergie et son abnégation pour aider l’équipe. Mais il n’a pratiquement rien apporté sur le plan offensif et n’a jamais réussi à combiner avec ses partenaires. Il a aussi affiché un trop grand déchet technique, à l’image de ses dernières sorties.

Jordan Teze
Le couloir droit lui sied définitivement moins que le cœur du jeu. Il affiche un peu trop de nonchalance et peine à faire preuve de plus de dynamisme pour défendre de façon un peu plus intense, preuve avec un faible total de duels remportés (4/11), même s’il a récupéré des ballons (8). On sent qu’il est souvent à la limite. Offensivement, à l’exception d’un bon centre, il n’a pas suffisamment apporté le surnombre, ni fait de différences notables.
Les autres notes
Mohammed Salisu : 5/10
Le Ghanéen a réalisé une prestation correcte, même s’il n’a pas gagné beaucoup de duels (3/7). Il s’est toutefois montré consciencieux et appliqué pour dégager plusieurs ballons chauds (5).
Caio Henrique : 5/10
Un dégagement salutaire sur sa ligne (47e) sur une tentative de Sjövold, qui lui a permis de se remettre dans le match en début de seconde période. Car le premier acte avait été vraiment difficile pour lui.
Kassoum Ouattara : 5/10
Il a beaucoup centré mais il n’a jamais réussi à trouver un partenaire dans la surface, ce qui laisse quelques regrets sur la partition offensive. Vigilant sur son côté, il a réussi à plutôt bien endiguer les vagues adverses.
Maghnes Akliouche : 5/10
Le feu follet avait moins de jambes dans le froid polaire de l’Arctique. Il a bien essayé de mettre un peu la zizanie dans la défense norvégienne en première période, mais il a vite paru émoussé. Une bonne passe pour Balogun sur l’ouverture du score à mettre à son crédit, une reprise totalement loupé à son débit.
Sébastien Pocognoli : 6/10
Toujours contraint par le manque de profondeur de son effectif, le Belge a bricolé au mieux, sans bouleverser son système. Son équipe a su rebondir après le PFC et a affiché une belle solidarité pour ne pas encaisser de but. Mais offensivement, cela reste toujours pauvre.


