Les notes : Salisu forte tête

L’AS Monaco a surpris Paris mais a dominé la rencontre. Dominant, Mohammed Salisu l’a été, aussi bien dans sa propre surface que celle adverse.

TOPS

Mohammed Salisu

Très belle partition de la part du défenseur central ghanéen, à l’origine du but par cette passe dans la profondeur vers Golovin. Il aurait mérité de marquer, et il y était même parvenu, mais un hors-jeu de Teze l’en a privé. Il a aussi trouvé le poteau en première période. Des situations qui montrent à quel point il a été dangereux dans la surface adverse sur les coups de pied arrêtés offensifs. Défensivement, il a été rarement pris en défaut et a effectué des retours précieux à plusieurs reprises. Il a aussi récupéré son lot de ballons (5) et a effectué plusieurs dégagements (8).

Takumi Minamino

Le Japonais a été précieux à plus d’un titre. D’abord pour son 4e but de la saison qui offre la victoire à l’ASM, mais aussi pour son pressing constant. Il a marqué presque en individuel Vitinha et cela a empêché le Portugais de pouvoir jouer à sa guise. Il a aussi eu plusieurs occasions, et notamment une superbe reprise de volée arrêtée de façon non moins superbe par Chevalier.

Lukas Hradecky

Il n’aura pas forcément été très sollicité mais il a été impeccable dans ses interventions, hormis peut-être la première sur une frappe de Vitinha, qu’il repousse plein axe. Pour le reste, face à Kvaratskhelia, il a réalisé les interventions qu’il fallait pour préserver son but.

Aleksandr Golovin

Le Russe avait sorti sa tenue de gala dans un match qui ne l’était pas moins. Passeur décisif pour Minamino, il avait avant cela déjà fourni de gros efforts pour répondre au niveau d’exigence de son entraîneur. Il a retrouvé de la précision et perdu peu de ballons, ce qui a permis à l’ASM une bonne fluidité dans son développement collectif.

Lamine Camara

Certes, on peut toujours se dire qu’il n’aurait peut-être pas mérité de rester sur le terrain après la 12e minute et sa semelle sur Chevalier. Mais si on met de côté cette péripétie, il a réalisé une belle prestation, avec de nombreux ballons récupérés et une grosse activité à la récupération qui a réduit celle des milieux parisiens. Dans les trente derniers mètres, il a toutefois eu du déchet. Son retour a aussi coïncidé avec des coups de pied arrêtés qui ont permis à Monaco d’être dangereux.

Folarin Balogun

L’attaquant américain a donné beaucoup de fil à retordre à Pacho et Marquinhos et il aurait mérité d’en être récompensé. Ce n’était pas loin avec ce centre vers Minamino, dont la reprise de volée a été sauvée par Chevalier. Beaucoup de travail dos au but et un sens de la conservation qui a fait des merveilles.

Les autres notes

Vanderson : 5/10

De la présence quand il fallait se projeter mais il n’a pas non plus eu la vie facile face à Kvaratskhelia, qui a beaucoup provoqué de son côté et a réussi à passer quelques fois.

Thilo Kehrer : 6/10

Le capitaine réalisait jusqu’à la 80e minute une prestation solide avant d’être expulsé sans doute un peu sévèrement, pour avoir, selon l’arbitre Clément Turpin, annihilé une action de but en stoppant irrégulièrement Mayulu. Dommage car il s’était montré sérieux et rigoureux, à l’image de son binôme Mohammed Salisu. Balle au pied, il a cependant eu du déchet.

Caio Henrique : 6/10

Comme son pendant à droite, il n’a pas hésité à prendre son couloir, même s’il a fait peu de différences. Mais à l’inverse de Vanderson, il a bien mieux verrouillé son couloir et n’a quasiment jamais été pris en défaut. Un bon coup franc pour Salisu (33e).

Jordan Teze : 5/10

Repositionné au milieu, le Néerlandais n’a pas fait tache dans un secteur où la concurrence était rude. Sans être particulièrement en vue, il a fait un match sobre, dans l’ombre, mais a tout de même récupéré six ballons. Mais en faisant action de jeu sur un coup de pied arrêté, il empêche la validation du but de Salisu.

Maghnes Akliouche : 5/10

Il a eu une belle activité au pressing et un abattage défensif important, ce qui lui a permis de gratter huit ballons. Mais il l’a sans doute payé car offensivement, il n’a pas assez pesé et s’est trompé plusieurs fois dans ses choix ou a pêché dans la précision.

Sébastien Pocognoli : 7/10

Il s’est félicité d’avoir enfin vu une équipe à son image : accrocheuse, pleine d’envie et aussi intense. Sa stratégie pour contrecarrer les plans parisiens a porté ses fruits sur cette rencontre. Les entrants se sont aussi mis au diapason de l’équipe.

Moyenne : 6,1/10

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