C’est une victoire surprise mais qui a le mérite de faire du bien. Face au Paris Saint-Germain, l’AS Monaco s’est donnée un peu d’air alors que la crise commençait à couver. Pour Sébastien Pocognoli, ce succès doit désormais être validé à Brest, vendredi : « C’était important pour donner un peu de confiance par rapport au bilan comptable. Cette victoire contre le PSG prendra tout son sens si on fait un bon match contre Brest et que l’on s’impose. Cela montre qu’on sait le faire face à l’une des meilleures équipes d’Europe. Il n’y a pas de secret, les joueurs ont travaillé ensemble. Il faut à présent le faire chaque semaine et si on y parvient, on fera une très bonne saison. »
Pour l’entraîneur belge, le déplacement dans le Finistère sera un bon test : « On sera challengé dans ce qu’on essaye de mettre en place. Nous allons nous déplacer dans un autre environnement, face à une équipe avec beaucoup de qualité physique et dans l’impact dans les duels. Notre collectif sera sollicité, il n’y a pas de meilleur match pour nous tester. Il va falloir le faire sinon on rentrera dans le jeu de Brest. Il faudra jouer avec nos qualités ballon au pied et mettre le même impact, la même envie et la même agressivité que contre Paris. »
Depuis deux rencontres, Monaco est revenu à une défense à quatre, mais Pocognoli ne renonce pas pour autant à la défense à trois : « J’étais satisfait de la défense à trois au début. Comme je l’ai dit, si nous avons toutes nos forces vives, nous avons un groupe hybride qui peut jouer dans plusieurs systèmes. Lorsque tu enchaînes trois défaites d’affilée sans te procurer suffisamment d’occasions et que tu encaisses des buts, tu dois t’améliorer. Il ne faut néanmoins pas mettre tout ce qui a été fait de côté car je pense que la défense à trois reviendra, ce qui nous permettra d’être moins prévisibles. On va désormais tenter d’améliorer cette défense à 4, qui nous permet d’avoir un offensif en plus capable de s’exprimer. »
L’ancien de l’Union a aussi évoqué la question des coups de pied arrêtés : « Artur Kopyt s’occupait de tous les coups de pied arrêtés offensifs à l’Union Saint-Gilloise, c’est pareil ici. Abel Lorincz gère quant à lui les phases arrêtées défensives. (…) Pour le moment, nous ne sommes parfois pas satisfaits de certains aspects mais ce n’est pas forcément un manquement de ce que l’on veut mettre en place. Ce sont des choses sur lesquelles on doit travailler individuellement avec les joueurs, notamment les blocs… On essaye de s’améliorer sur tous les points possibles. »
