Six joueurs de l’AS Monaco ont été appelés pour prendre part à la Coupe du monde au Qatar en 2022. Avant eux, ils sont 40 joueurs à avoir disputé la plus grande compétition internationale au moment de leur passage en Principauté. Deuxième partie de ce Top 30, qui va décroissant, de la 20e à la 11e place.
#20 Rafael Marquez ( 🇲🇽 – Coupe du monde 2002)
Rafael Marquez n’est qu’au début de sa longue et riche carrière au moment où démarre la Coupe du monde 2002. À seulement 23 ans, le défenseur central de l’AS Monaco est déjà capitaine de sa sélection, qu’il va mener jusqu’en huitièmes de finale. Le Mexique remporte ses deux premiers matchs de poules contre la Croatie et l’Équateur avant de signer un probant match nul contre l’Italie et virer en tête de son groupe. Mais La Verde s’inclinera face à la surprenante équipe des États-Unis en huitièmes (0-2).
Son bilan : 4 matchs
#19 Radamel Falcao (🇨🇴 – Coupe du monde 2018)
Radamel Falcao doit attendre 2018 pour disputer sa première coupe du monde, après avoir dû renoncer en 2014, suite à sa grave blessure. À la suite d’une Coupe du monde 2014 réussie, les Cafeteros sont plus attendus mais l’édition 2018 sera plus décevante. Falcao, capitaine, n’aura pas autant d’impact qu’espéré, avec un seul but inscrit contre la Pologne. La Colombie sera éliminée en huitièmes de finale par l’Angleterre aux tirs au but où El Tigre aura pris ses responsabilités et marqué en premier dans la séance.
Son bilan : 4 matchs, 1 but
#18 Youri Tielemans (🇧🇪 – Coupe du monde 2018)
Au sortir d’une saison décevante avec l’ASM, Youri Tielemans va vivre une belle Coupe du monde avec la Belgique, achevée à la troisième place, même si le « seum » belge fera longtemps ricaner les Français. L’ancien d’Anderlecht va être titularisé à deux reprises, notamment dans le match pour la troisième place face à l’Angleterre (2-0). Mais dans la phase à élimination directe, il ne jouera finalement que trois minutes en quarts de finale contre le Brésil.
Son bilan : 4 matchs, 2 passes décisives
Le top 30 des Monégasques en Coupe du monde (30 à 21)
#17 et #16 Thomas Lemar et Djibril Sidibé (🇫🇷 – Coupe du monde 2018)
On se souvient d’eux en tant que champions du monde comme de Vincent Candela en 1998. Avec un sourire en coin. Les deux Monégasques, présents avec le groupe France lors de la campagne de Russie, vont faire partie des « coiffeurs ». Ils ne joueront qu’un seul match, le troisième de poules contre le Danemark (0-0), alors que les Bleus sont déjà qualifiés, même si la première place du groupe doit encore être sécurisée. On ne les verra plus dans la compétition alors que l’équipe de France va conquérir le titre suprême.
Leur bilan : 1 match
#15 Alain Couriol (🇫🇷 – Coupe du monde 1982)
En 1982, Alain Couriol va compléter la délégation monégasque déjà composée d’Amoros, Bellone et Ettori au sein du groupe France. L’ailier de l’AS Monaco va avoir un temps de jeu limité, avec deux entrées contre la Tchécoslovaquie et l’Irlande du Nord. Il sera titulaire lors de la rencontre pour la troisième place et marquera son seul but en Coupe du monde. Mais les Bleus, traumatisés par la demi-finale face à la RFA, s’inclineront contre la Pologne (3-2).
Son bilan : 3 matchs, 1 but
#14 Bruno Bellone (🇫🇷 – Coupes du monde 1982 et 1986)
En 1982, Bruno Bellone est un joueur plein d’avenir et après seulement une saison complète en pro, il est convoqué à la Coupe du monde en Espagne. Il ne jouera qu’un match, celui perdu contre la Pologne pour la troisième place (3-2). En 1986, il jouera davantage et sera titularisé lors de la demi-finale contre l’Allemagne, encore perdue (0-2), et lors de la petite finale, cette fois gagnée contre la Belgique (4-2), où il délivrera une passe décisive.
Son bilan : 5 matchs, 1 passe décisive
#13 Oliver Bierhoff (🇩🇪 – Coupe du monde 2002)
En 2002, Oliver Bierhoff n’est plus le grand attaquant allemand qu’il a été et sa saison à Monaco en a été la démonstration. Âgé de 34 ans, Bierhoff doit se contenter d’un statut de remplaçant au sein de la Mannschaft même s’il rentrera en cours de jeu à cinq reprises. Il marquera aussi lors du carton face à l’Arabie saoudite (8-0) pour le premier match. En finale face au Brésil, il dispute 16 minutes mais ne peut rien faire face à une Seleçao trop forte.
Son bilan : 5 matchs, 1 but
#12 Jean-Luc Ettori (🇫🇷 – Coupe du monde 1982)
Qu’il est difficile de classer Jean-Luc Ettori dans ce top 30. De l’aveu même du recordman de matchs à l’ASM, il est passé un peu au travers de cette Coupe du monde, chose dont le public français lui tiendra longtemps rigueur, et surtout lors du premier match contre l’Angleterre (3-1). Titulaire alors qu’il ne devait être que le troisième au poste, Ettori réalise toutefois son meilleur match lors de la tant controversée demi-finale contre la RFA. Il repoussera notamment le tir au but de Stielike mais cela ne suffira pas pour atteindre la finale.
Son bilan : 6 matchs
#11 Tony Sylva (🇸🇳 – Coupe du monde 2002)
Remplaçant à Monaco, titulaire avec le Sénégal, voilà l’incongruité de la situation de Tony Sylva. En sélection, le portier formé à l’ASM va briller lors de l’édition 2002 de la Coupe du monde, en particulier contre le France, où il va dégoûter les attaquants tricolores lors du match d’ouverture. Sylva aura toute son importance dans la belle épopée sénégalaise, qui s’achèvera en quarts, face à une surprenante Turquie (0-1 a.p.), et le portier asémiste ne cédera qu’en prolongation devant Ilhan Mansiz.
Son bilan : 5 matchs
