Au cours de la conférence de presse avant Troyes, Aleksandr Golovin a évoqué sa complicité avec Caio Henrique sur le côté gauche : « J’ai vraiment l’impression de jouer depuis très longtemps avec Caio. Il est facile à comprendre dans son jeu. C’est un arrière gauche brésilien porté vers l’attaque et quand il me transmet le ballon, je sais qu’il va suivre et me la redemander. Ce n’est pas un défenseur qui va rester derrière sans proposer de solution. On a cette alchimie. J’ai l’impression d’avoir joué toute ma vie avec lui. Même quand j’ai le ballon et que je ne le vois pas, je sais où il va être sur le terrain. »
Le milieu de terrain s’est également montré dithyrambique avec Eliesse Ben Seghir, qui s’est imposé dans le onze depuis le début de l’année civile : « Eliesse est aussi très facile à comprendre et c’est facile de jouer avec lui. (…) Lorsqu’il nous a rejoint à l’entraînement pour la première fois, c’était facile de se dire qu’il allait rester avec nous car c’est rare un joueur de cette qualité à 18 ans. Il crée et apporte énormément à l’équipe et je n’en ai pas beaucoup vu beaucoup, des jeunes de cette qualité. C’est très rare qu’un joueur de cet âge-là puisse décider de l’issue d’une rencontre. »
En étant un des plus anciens du vestiaire, Golovin va aussi essayer d’épauler la jeune pépite monégasque : « Je suis le joueur qui a le plus d’ancienneté dans le vestiaire et je sens cette responsabilité de devoir aider les plus jeunes, comme Eliesse. Il peut y avoir des hauts et des bas quand on est un jeune joueur, et en ce sens, j’ai ce rôle d’essayer de l’aider, de lui passer des messages lorsqu’il peut y avoir des moments plus difficiles. L’ancienneté me donne plus de légitimité pour le faire. »
