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Massengo : « Quand je suis parti, je n’ai pas eu le temps de dire au revoir »

Cet hiver, Han-Noah Massengo a effectué son retour en France, en prêt à Auxerre, trois ans et demi après son départ de l’AS Monaco pour Bristol City, en août 2019. Coïncidence du calendrier, c’est par un déplacement en Principauté que Massengo a fait ses premiers pas avec l’AJA, le 1er février dernier, à l’occasion de la 21e journée de Ligue 1. Interrogé sur le site de la Ligue 1, le milieu de terrain a expliqué le sentiment étrange que cela lui a procuré de revenir si tôt sur le lieu de ses débuts en professionnels.

« C’était très spécial ! Quand je suis parti à Bristol, ça s’est fait vite et je n’avais pas eu le temps de dire au revoir à la plupart des gens que je côtoyais au quotidien à l’AS Monaco, a-t-il regretté. Ça m’a fait bizarre de revoir tout le monde, ce stade, pour mon match de retour en France. Même s’il y a eu pas mal de changement, j’ai revu plein de visages connus, des joueurs avec qui j’étais au centre de formation comme Eliot Matazo, Yllan Okou… Mais j’ai aussi pu recroiser les gens qui travaillent à Louis-II, à la cantine ou encore ma prof d’espagnol de l’époque ! »

Lancé en Ligue des champions par Thierry Henry lors de la saison 2018-2019, alors qu’il n’était âgé que de 17 ans et trois mois, Massengo a rapidement eu une bonne relation avec son entraîneur de l’époque, qui n’avait pas fait long feu sur le banc de touche monégasque, et dont la façon de faire avait été critiqué : « Durant notre période commune, il s’est comporté tout à fait normalement avec moi comme avec les autres. Maintenant, il faut rappeler que j’avais 17 ans quand il m’a lancé. On s’adresse sans doute différemment à un jeune de 17 ans et à un trentenaire de l’effectif. »

Et Massengo (7 matchs avec l’ASM) de reconnaître qu’il bénéficiait toujours de conseils de la part de l’ancien attaquant monégasque : « Il pouvait rester des heures et des heures à expliquer des situations, des points sur lesquels travailler. Thierry m’a beaucoup aidé. Aujourd’hui encore, on continue à échanger. Il est toujours là pour m’aider, pour répondre à une question. Depuis que j’ai commencé ma carrière professionnelle, il a toujours été là pour moi. D’abord comme coach, puis comme grand frère. Je sais qu’il regarde certains de mes matchs et ça m’intéresse de lui demander ce qu’il en pense, de lui demander des conseils. »

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