Quantcast

Les notes : Akliouche fait mouche

Titulaire en l’absence de Takumi Minamino et Aleksandr Golovin, Maghnes Akliouche a parfaitement pris la relève pour mener Monaco au succès contre Marseille (3-2). Dans une configuration inédite, le trident offensif, avec Wissam Ben Yedder et Folarin Balogun, a réussi son match.

TOPS

Maghnes Akliouche

Il n’a pas touché beaucoup de ballons (32) mais il est parvenu à les bonifier et a systématiquement proposé quelque chose avec. Il a trompé Pau Lopez à deux reprises sur son premier poteau et a également parfaitement servi Balogun dans la course pour lui permettre de marquer. Dans la foulée, il aurait pu aggraver le score mais cette fois il a dû s’incliner devant Lopez. Souvent bien placé dans les zones de vérité, il a aussi été chercher les ballons un peu partout. Même si après son doublé, il a eu tendance à s’effacer.

Folarin Balogun

L’attaquant américain a vite démontré qu’il n’a pas été impacté par son double échec sur le point de pénalty vendredi dernier contre Nice et a remis les pendules à l’heure. D’abord précieux dans son jeu dos au but, il a tour à tour gêné Mbemba et Gigot pendant le match et a aussi prouvé qu’il n’était pas uniquement un attaquant individualiste (11e, 63e). À plusieurs reprises, il a donné de bons ballons en remise, mais le plus notable a été son inspiration géniale pour servir Akliouche de la poitrine sur le 3e but. Un peu avant, Akliouche lui avait déjà fait une offrande en profondeur qu’il a convertie en but d’une frappe puissante. Dommage toutefois que les deux se gênent sur un ballon repoussé par Lopez (24e).

Wissam Ben Yedder

Les opportunités de marquer ont été trop rares pour lui (63e) et c’est bien dommage qu’il n’ait pas pensé à tirer au premier poteau, véritable point faible de Pau Lopez. Mais quelle débauche d’énergie. Dans le pressing ou pour essayer de récupérer le ballon, le capitaine monégasque a surpris par cette abnégation et ce côté accrocheur qu’il est plutôt rare de voir chez lui en pareille occasion. Il s’est beaucoup investi pour travailler de concert avec Balogun et a beaucoup aidé dans les circuits de passe. Passeur décisif sur l’égalisation d’Akliouche avec un ballon subtil glissé entre les jambes de Gigot (8e).

Vanderson

Le Brésilien a haussé son niveau de jeu pour cette rencontre de gala. S’il n’est pas parvenu à être décisif, il a toutefois été à l’origine de bons mouvements et a surtout bien canalisé Correa. Très haut au pressing dès le coup d’envoi, il a été pris en défaut sur le premier but par des Olympiens qui ont immédiatement exploité l’espace laissé libre. Plus rigoureux par la suite, avec notamment une intervention salutaire en taclant devant Aubameyang (63e). Le piston droit a aussi délivré quelques très bons centres, dont un exquis pour Akliouche (24e) et en l’absence de Caio Henrique et Golovin, il a pris en charge de manière convaincante les coups de pied arrêtés (15e, 74e).

Denis Zakaria

Paradoxalement, il a connu une première demi-heure anonyme quand la rencontre battait son plein, parfois même assez dépassé par la vitesse et le rythme. Un contrôle raté et un ballon perdu bien sauvé par un tacle parfaitement exécuté (20e) ont résumé son entame. Puis, quand le tempo est un peu redescendu, c’est là qu’il a pu monter en puissance et apporter de la maîtrise au milieu. Il a notamment fait apprécier sa qualité dans le jeu long et surtout il n’a perdu que très peu de ballons.

FLOPS

Philipp Köhn

Pas franchement convaincant sur le premier but, même s’il est d’abord pris à contre-pied et tente de revenir sur ses appuis. Il parvient à toucher le ballon mais pas à le repousser, ce qui donne un but un peu gaguesque. Sur le deuxième but, c’était en revanche plus difficile d’intervenir, tant la reprise de Gigot était puissante. En revanche, sa glissade devant Aubameyang a pu donner quelques sueurs froides (63e). Heureusement, Vanderson veillait au grain.

Soungoutou Magassa

Sa prestation n’a pas débuté de la meilleure des manières, avec une hésitation fatale sur le centre d’Aubameyang qu’il aurait dû couper (1re). Par la suite, il n’a pas forcément été très rassurant sur l’aspect défensif, mais il a en plus connu un déchet bien plus important qu’à son habitude (79% de passes réussies) et il a un peu trop forcé son jeu long. Averti en fin de match, après un contrôle raté qui lui fait perdre le ballon au profit de Sarr.

Les autres notes

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.