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Diop : « Contre Leverkusen, j’aurais pu être le héros de la soirée »

Intégré par Philippe Clement à l’équipe première la saison, Edan Diop a également les faveurs de l’entraîneur actuel Adi Hütter. Utilisé à dix reprises cette saison, il a d’ailleurs été souvent préféré à Eliot Matazo dans la rotation, avant que ce dernier ne soit prêté au Royal Antwerp. Le petit frère de Sofiane, qui continue de le suivre de près, s’est confié sur le site de la Ligue 1 sur ses premiers pas dans le monde des professionnels. 

« Je suis arrivé dans le groupe vers la mi-février. Le coach Philippe Clement avait fait appel à moi juste avant le match retour d’Europa League face au Bayer Leverkusen (le 23 février 2023, 2-3, 3-5 aux t.a.b.), a-t-il raconté. Je suis entré à l’heure de jeu et j’avais failli marquer (son but a été refusé). J’aurais pu être le héros de la soirée ! »

Après ce match, les choses se sont bien enchaînées pour Diop, qui a pu jouer une vingtaine de minutes contre son frère aîné lors d’un derby face à Nice : « C’était spécial ! On avait perdu (0-3), mais ça reste un moment fort pour moi. » Puis il y a eu son premier but, contre Strasbourg en Ligue 1 : « Je ne m’attendais pas du tout à marquer. J’étais un peu choqué sur le coup », a-t-il relaté. Et aussi cette première titularisation face à Montpellier : « Une première titularisation à 18 ans, ça n’arrive pas à tout le monde ! C’était un mélange de plusieurs sentiments : j’avais un peu de pression, l’envie de bien faire… Mais à 18 ans, on est encore insouciant ! (…) C’est l’envie de jouer qui domine. »

Quand Edan s’inspire de Sofiane

L’intégration d’Edan Diop a été notamment facilitée par la création du Groupe Élite, qui a permis de faire la transition entre les catégories jeunes et l’équipe première : « Comme on affronte des grosses équipes européennes, notamment lors des tournois, ça permet de disputer des rencontres avec beaucoup d’intensité et d’être bien préparé. Au sein de ce groupe, tout est mis en œuvre pour que lorsque tu arrives chez les pros, tu ne sois pas dépassé. Ça m’a vraiment aidé ! Après, ça se joue dans la tête. Et techniquement aussi, il ne faut pas se tromper. »

Pour ne pas se tromper tout court, Diop peut compter sur son frère aîné Sofiane, passé par l’ASM entre 2018 et 2022 :  « Il est tout le temps là pour moi. Comme il a également été un jeune joueur, il a vécu ces choses-là et il me partage son expérience. Du coup, je prends exemple et j’essaie de ne pas reproduire les erreurs qu’il a pu commettre. Il sait comment on peut se comporter quand on est un jeune joueur, donc il me donne le maximum d’outils pour que ça se passe bien pour moi, pour que je mette le maximum de chances de mon côté. Il me parle des soins, de la nutrition, du sommeil… »

Les après-matches sont souvent d’ordre technique dans la fratrie Diop : « On parle souvent de foot. Il regarde mes matchs et il m’appelle après pour me demander comment je me suis trouvé. Je lui partage mon avis puis il me donne le sien. » Avant de conclure sur ce qu’il représente pour lui : « C’est plus une source d’inspiration. Ça me stimule, je me dis que j’ai envie de faire mieux que lui ! »

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