Sébastien Pocognoli va prendre en charge son premier entraînement avec l’AS Monaco mardi après-midi avant d’être présenté à la presse en début de soirée. Mais il a d’abord livré ses premières impressions aux médias du club. « C’est une belle étape dans ma jeune carrière », a indiqué le Belge de 38 ans, qui se reconnaît dans le projet proposé par l’ASM. « Monaco, ça évoque tout d’abord un magnifique centre de formation avec des pépites formées au fur et à mesure des décennies. C’est quelque chose qui me tient à cœur. (…) J’aime développer les jeunes parce que j’ai directement choisi la voie de la formation après ma carrière professionnelle. »
Mais le désormais ex-entraîneur de l’Union Saint-Gilloise a d’autres priorités pour commencer et surtout peu de temps pour imposer sa patte, ce dont il a conscience : « Il va falloir faire vite mais bien et être clair sur ma demande vis-à-vis des joueurs par rapport au style de jeu, être précis parce que le temps est compté par rapport à la mise en place. Mais ça ne me fait pas peur parce que je pense que je peux avoir une communication assez claire et amener vite les joueurs et le staff avec moi. »
« J’aime le football dominant avec et sans ballon, basé sur une pression haute »
Sébastien Pocognoli, à propos de sa philosophie de jeu
« Poco » a déjà la tête tournée vers le prochain match contre Angers : « On est occupés à préparer la semaine, connaître les joueurs, les forces et les points d’amélioration de l’équipe. Mais le plus grand défi, c’est comment être clair et précis dans ma communication sur deux-trois jours pour amener mon groupe dans le train et directement se concentrer sur le match d’Angers, qui, sur le papier, nous donne beaucoup de possibilités, mais a tout d’un match piège s’il n’est pas abordé avec le bon état d’esprit. »
Pocognoli a également expliqué comment il aimait voir son équipe jouer : « J’aime le football dominant avec et sans ballon, basé sur une pression haute, une maîtrise du ballon couplée aussi aux transitions rapides, en fonction de l’adversaire, et une bonne structure générale où il faut une certaine discipline à chaque position. » Il veut aussi de l’intensité mais « pas une intensité globale », plutôt « une intensité bien ciblée qu’elle soit mentale, physique et technique ».
Le Belge a aussi conscience qu’il va devoir insuffler de la confiance à un groupe qui n’a gagné qu’un seul match sur ses cinq derniers : « Le rôle du staff est de trouver le remède pour donner cette bulle de confiance aux joueurs et qu’ils jouent de manière libérée et structurée pour au final se développer individuellement. » Quitte à prendre la lumière au début : « J’aime qu’il y ait l’attention sur moi pour pouvoir donner à mon groupe la liberté d’essayer d’exécuter le plan de jeu du mieux possible. »