Teze et Ouattara expliquent ce qui a changé avec Pocognoli

Sébastien Pocognoli est arrivé à l’AS Monaco il y a un peu plus d’un mois. Si les résultats actuels ne donnent pas véritablement raison à la direction monégasque, la méthode semble cependant mieux acceptée par le groupe qu’avec Adi Hütter. Dans un entretien donné à L’Équipe, Jordan Teze a indiqué que le technicien belge avait remis une certaine rigueur au centre des préoccupations.

« Il n’en a pas changé beaucoup, mais les petites choses qu’il a changées ont un grand impact. Ce sont des détails. Sur le terrain, tout le monde sait vraiment ce qu’il a à faire. Dans le vestiaire, il y a une liberté qui est laissée, mais par exemple, en salle de gym, tu dois mettre les bonnes chaussures, tu dois être ponctuel bien sûr. C’est difficile à expliquer, mais ça a changé. »

Ça crée une vraie famille et je pense qu’on en avait besoin

Kassoum Ouattara, à propos de l’arrivée de Sébastien Pocognoli

Le Néerlandais n’est pas le seul à remarquer ces changements, même si l’expliquer n’est pas chose aisée. C’est également le cas de Kassoum Ouattara, qui a échangé avec Nice-Matin : « Je ne pourrais pas vraiment dire ce qu’il fait de différent. Je pense qu’il nous a surtout aidés à retrouver une certaine confiance, parce qu’il est arrivé lui-même en confiance. Il avait confiance en lui, il savait ce qu’il voulait faire. Il apporte aussi un renouveau dans les séances. »

La saison dernière, des difficultés dans la communication entre Adi Hütter et son groupe étaient apparus. Selon Teze, une plus grande attention semble apportée par Pocognoli sur cet aspect : « Le plus important, c’est que tout est vraiment clair. Il dit beaucoup : « Si quelqu’un a la moindre question, qu’il vienne dans mon bureau pour en discuter ». » « Il est très proche des joueurs », confirme Ouattara.

Le latéral gauche insiste sur la cohésion créée par le Belge depuis son arrivée : « Au niveau de la communication, il est un peu plus jeune donc il rentre bien dans le cadre. Oui, c’est le coach, mais on ne le ressent pas en mode : « Ok, il y a le coach là-bas et nous ici. » C’est homogène, ça crée une vraie famille et je pense qu’on en avait besoin. »

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