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Les Monégasques surpris par le geste symbolique des Rémois

Il s’agissait au départ d’un geste de soutien envers l’Ukraine et sa population. Hier, le Stade de Reims avait décidé de marquer le coup en faisant son entrée cinq minutes après tout le monde et après l’horaire prévu de début de la rencontre. Dans les faits, les deux équipes ainsi que le corps arbitral sont tous rentrés en même temps pour témoigner de sa solidarité face à ces évènements tragiques. Mais *L’Équipe* révèle que le staff monégasque a été mis devant le fait accompli par le président rémois et n’aurait pas beaucoup apprécié d’être mis au courant au dernier moment.

En conférence de presse, Philippe Clement a réagi sur ce geste symbolique : « *Nous étions surpris. Quand il y a des actions comme celle-ci, on doit le dire en avance, car nous faisons une préparation minutée pour le match. Or, nous avons été mis au courant tardivement*, a-t-il commenté, tout en rappelant l’évidence que « *pas un homme ici au club ne veut la guerre* ». Le vice-président Oleg Petrov a également réagi : « *C’est une situation bien évidemment difficile et très douloureuse que nous suivons de près. (…) J’espère que la paix viendra le plus tôt possible.* »

Cette initiative avait été planifiée la veille par Jean-Pierre Caillot, comme le rapporte *L’Équipe*, et a mis tout le monde d’accord côté rémois. Il avait justifié cet acte : « *On a une joueuse dans notre équipe première qui est ukrainienne et des membres du club ont de la famille en Ukraine. On sait ce qu’ils vivent, on est en contact avec eux, heure par heure*, avait déclaré le président stadiste. *On a tous conscience que ce retard n’est que symbolique (…) Le football doit dans ces cas-là, se servir de son exposition. C’est peut-être avec des faits comme celui-là qu’on fera peut-être prendre conscience que ces choses-là n’ont aucune raison d’être au XXIe siècle.* »

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