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Köhn : « Rien de pire que de me rater au bout de sept minutes »

Philipp Köhn a accordé un entretien fleuve à Nice-Matin. Le gardien de l’AS Monaco a notamment évoqué ses débuts en Principauté, et une acclamation qui n’a pas été si simple : « Ça n’a pas été facile. On a commencé avec un stage en Angleterre je n’ai pas eu le temps de m’installer. Puis on est rentrés et j’ai retrouvé ma famille. Et dès que vos proches sont autour de vous, cela devient plus simple. Au bout de quelques semaines, je me suis senti plus à l’aise. (…) Quand ma signature a été officialisée, Breel (Embolo) m’a envoyé directement un message pour me dire qu’il était là si j’avais besoin de quelque chose. C’est sympa. »

Sur le terrain, celui qui a remplacé Alexander Nübel dans les cages s’est rapidement fait remarquer par une boulette contre Clermont (4-2 le 13 août), lors de son premier match de Ligue 1 : « On apprend avec les erreurs. Ça a été mon cas lors du premier match contre Clermont. (…) Il ne pouvait pas m’arriver pire que de me rater au bout de sept minutes lors de mon premier match dans un nouveau club et un nouveau championnat. C’est aussi une force d’avoir su garder la tête hors de l’eau. J’ai montré à mes coéquipiers qu’ils pouvaient me faire confiance. En tant que gardien, vous devez être capable de vous sortir des pires situations. »

« C’est normal d’être critiqué quand vous faites une erreur »

Le Suisse a confié qu’il fallait vivre avec les erreurs mais ne pas se laisser se laisser hanter par ces mauvais moments : « Effacer ce qu’il s’est passé est impossible. Mais il faut être capable de se dire que ça arrive, que c’est une seconde d’inattention et qu’il faudra être parfait sur la situation d’après. Il ne faut pas cogiter, penser action après action. Le pire serait de penser que le match est fini et que c’est irrattrapable. »

Avec son début de saison, Köhn n’a pas encore pleinement convaincu. Pour lui, les critiques font aussi partie de la vie d’un sportif de haut niveau : « Parfois, ce n’est pas une mauvaise chose de ne pas comprendre la langue (rires). C’est normal d’être critiqué quand vous faites une erreur lors de votre tout premier match. Ça fait partie du boulot. J’ai reçu des compliments après le match contre Reims. J’ai été mis dans l’équipe type du week-end de L1. Parfois tu es en haut et parfois en bas. Il faut vivre avec. »

Enfin, Köhn a évoqué son entente avec Frédéric De Boever, l’entraîneur des gardiens, dernier reliquat de la période Philippe Clement à l’ASM : « Je ne le connaissais pas mais on a eu un très bon feeling dès notre première rencontre. J’aime beaucoup la manière dont on travaille, même si c’est dur parfois. Mais on en a besoin. Ça marche très bien pour moi. Je sens que je suis en train de passer un cap, surtout physiquement. On fait des exercices différents de ce que je connaissais. »

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