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Ça pique !

L’AS Monaco a subi la loi du champion de France en titre ce soir sur la pelouse du Parc des Princes (2-5). Les hommes d’Adi Hütter ont montré trop de carences face au Paris Saint-Germain pour espérer quoi que ce soit et ont notamment fait quelques cadeaux à un niveau où cela ne pardonne pas.

On attendait forcément beaucoup de cette rencontre. Comment l’AS Monaco allait bien pouvoir aborder cette rencontre face à une équipe qui, en championnat, a enfin déployé ses ailes. La réponse pour les Monégasques est cinglante et le constat sans appel. Sans être pour autant hors de propos dans le contenu, les joueurs de la Principauté ont montré leurs limites et la physionomie de la rencontre a prouvé que la formation parisienne restait un cran au-dessus. Très vite, les hommes de Luis Enrique ont déjoué le pressing monégasque et ont rapidement trouvé des décalages sur les côtés pour se procurer de premières situations par Mbappé (2e, 8e).

À deux reprises, Philipp Köhn a réalisé des arrêts spectaculaires (8e, 17e), avant de se fourvoyer dans la foulée. L’ASM a concédé l’ouverture du score par Ramos après un ballon relâché de son gardien sur une frappe de Dembélé qui ne paraissait pas si dangereuse (0-1, 18e). Mais Gianluigi Donnarumma s’est, d’une certaine manière, montré solidaire de son homologue en rendant le ballon à Minamino après un pressing agressif de Balogun (1-1, 22e), relançant ainsi l’ASM dans la partie. Les Rouge et Blanc sont toutefois rentrés aux vestiaires avec un but de retard, après que Mbappé a transformé un pénalty concédé par un Soungoutou Magassa trop attentiste (1-2, 39e).

Monaco flanche en deux minutes

Au retour de la pause, l’ASM a tenté de poser un peu plus le pied sur le ballon et a enchaîné quelques séquences de possession, sans réellement créer du danger sur le but de Donnarumma. Pire encore, ce sont les Parisiens, que l’on voyait un peu au ralenti, qui ont fini par faire la différence et en peu de temps. Dembélé a pris ses distances avec Magassa d’un contrôle somptueux dans la course avant de s’en aller fusiller Köhn par une frappe surpuissante sous la barre, (1-3, 70e). Puis Vitinha, à l’entrée de la surface de réparation, a placé un ballon hors de portée du gardien asémiste, après une perte de balle au milieu de terrain de Maripan. En deux minutes, l’ASM avait perdu tout espoir dans ce match, comme si les démons de la saison passée l’avaient rattrapée.

Folarin Balogun a tenté de remettre Monaco en selle en trompant Donnarumma (2-4, 75e), bien servi par Minamino, mais l’ASM, malgré un siège accru sur le but du portier transalpin, n’a plus réussi à tromper sa vigilance. C’est finalement l’hôte de la soirée qui a eu le dernier mot. Les Parisiens ont parachevé leur succès avec un but de Randal Kolo Muani (2-5, 90e+6), sur un centre détourné par Köhn. Pour Monaco, c’est un résultat qui fait mal et qu’il faudra digérer. Il démontre à la fois la supériorité du club parisien mais aussi le chemin qu’il reste à parcourir pour viser les sommets, qui se trouvent pour l’heure six points devant. L’ASM restera troisième quoi qu’il arrive à l’issue de cette 13e journée, mais elle pourrait voir son petit matelas se réduire.

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